


Nouvelle collection ...
Mes dernières créations ...

C'est en contemplant les choses les plus simples de la vie, qu’on puise l’encre pour en écrire la plus profonde poésie...
Entre deux Eaux...

Mutinerie d'une petite corsaire
50 par 50

Eveil intuitif, clarté de vision
50 par 50
Sur son île, royaume secret,
Une petite corsaire s’éveille.
Son regard, brillant comme un reflet,
Suit le courant, parfois rebelle.
Elle défie les vagues, sans perdre son cap,
Créant son monde, éclat d'océan.
Là où ses rêves tracent leur sillage,
Elle navigue, libre et confiante.

Echo des océans, le lien secret de Bali à Tahiti
50 par 50

Galerie du Chevalet
Exposition du 28 septembre au 5 octobre 2024
L'exposition "Entre deux eaux" propose un voyage à travers des œuvres qui interrogent la dualité de l’existence, entre fluidité et densité, rêve et réalité, monde matériel et univers impalpable. Mes tableaux sont une exploration de ces zones intermédiaires, où l’eau et l’air, le conscient et l’inconscient, se rencontrent et se mélangent, laissant émerger un dialogue intime avec la nature, les émotions et l’intuition.
Chaque peinture est accompagnée de textes poétiques, qui enrichissent l’expérience visuelle en approfondissant le lien entre les images et les sensations. Ces poèmes reflètent l’état d’esprit et les émotions qui ont guidé la création des œuvres, en invitant le spectateur à plonger dans la contemplation. Ils évoquent la beauté des instants simples et des moments de réflexion, car "c’est en contemplant les choses les plus simples de la vie, qu’on puise l’encre pour en écrire la plus profonde poésie."
Cette exposition invite à une immersion poétique, où le spectateur est convié à ressentir, à contempler, et à laisser naître en lui ses propres émotions. Elle explore ce lieu de tension créatrice où la dualité se dissout pour laisser apparaître l'unité, la connexion à quelque chose de plus vaste.



Carpe Diem bleu
25 par 150
Dans les profondeurs bleues, les carpes se déplacent,
Leurs nageoires oranges fendent l'eau avec grâce.
Elles s'évadent des filets de la routine,
Pour nager vers des horizons de sérénité.
Inspirons-nous de leur voyage, libérons-nous des contraintes,
Pour savourer la beauté cachée de chaque jour.
Carpe Diem rose
25 par 150
Dans les eaux pourpres, les carpes vibrent,
Leurs corps orangés tracent des chemins de liberté.
Sous les lotus, elles trouvent refuge,
Échappant aux pièges pour vivre pleinement.
Suivons leur exemple, émergeons des filets invisibles,
Et embrassons chaque moment avec passion.
Carpe Diem turquoise
25 par 150
Dans les profondeurs bleues, les carpes se déplacent,
Leurs nageoires oranges fendent l'eau avec grâce.
Elles s'évadent des filets de la routine,
Pour nager vers des horizons de sérénité.
Inspirons-nous de leur voyage, libérons-nous des contraintes,
Pour savourer la beauté cachée de chaque jour.

Carpes en rose Lotus en rêve
90 par 70

La tête au carré
50 par 50
Tourbillon d'idées,
Poisson dans son bocal tourne,
Pensées en écume.
Mental emmêlé,
Dans le filet s'évertue,
L'enfant, regard clair.
Tête au carré, calme,
Comme un enfant dans le flux,
L'innocence guide.

Décalée
50 par 50
Portrait bancal,
Traits décalés, esprit vif,
Idées excentriques.
Au-delà des normes,
Dans l'asymétrie éclot
Lueur singulière.
Hors des conventions,
Couleurs folles, lignes brisées,
Éclat d'originalité.
Dans le chaos doux,
Se cache la clarté vive
D'un être unique.

Déesse du bois : Hina et la lune
50 par 70
Hina, gardienne des forêts et de la lune, représente la croissance, la sagesse et le cycle éternel de la nature. Son œuvre est un mariage harmonieux de collages de tissus et de papiers, avec des touches d'or pour refléter la lumière dorée de la lune, symbole de la puissance active du féminin

Déesse de l'Air : Haumea
50 par 70
Haumea, maîtresse des vents et des cieux, symbolise la liberté, l'esprit et le mouvement. Son tableau est léger et éthéré, utilisant des textures aériennes et des nuances subtiles pour illustrer l'air en perpétuel mouvement.

Déesse de l'Eau : Hinemoana
50 par 70
Hinemoana, déesse des océans, représente la fluidité, la purification et la profondeur. L'utilisation de l'encre, des collages et des touches dorées capture la beauté et la puissance mystique de l'eau.

Déesse du Feu : Le retour de Pelé à Tahiti
70 par 50
Pélé revient à Tahiti avec l'arrivée de la flamme olympique, symbolisant la passion, l'énergie et la transformation. Son tableau brûle d'une intensité vive, mêlant tapa, acrylique et feuille d'or pour capturer l'essence du feu sacré.
Papatuanuku incarne la fertilité, la stabilité et la vie elle-même. La toile dédiée à cette déesse utilise des éléments organiques et des encres naturelles pour rendre hommage à la terre nourricière et à ses bienfaits.
Déesse de la Terre : Papatuanuku
70 par 50


Entre deux eaux
100 par 100 VENDU
Entre deux eaux, là,
Le courant murmure en elle,
Souffle de vie, clair.

Entre deux eaux, l'âme s'éveille
80 par 120

Fenêtres sur une âme en émergence
50 par 50
Sous le regard des fenêtres célestes,
Une même âme se reflète, rouge et bleue,
Deux nuances d'une quête unique,
Tissant le fil sacré d'un yin et d'un yang audacieux.
Au centre, un cercle de lumière, un soleil de foi,
Tourne la ronde des poissons, dans l'ombre et la clarté,
Symboles vivants de l'harmonie intérieure,
Qui unissent les polarités, ces forces mêlées.
Fenêtres d'or et d'argent s'ouvrent sur le mystère,
Où l'âme, en équilibre, cherche son chemin,
Plongeant dans les profondeurs, là où naît la lumière,
Acceptant les failles, les ombres, et le destin.
Car c'est dans les abysses que l'âme se révèle,
Quand le miroir renvoie ce qu'on ne veut voir,
Quand la faille devient source, et que l'essentiel,
Émerge enfin, de ce duel, en un doux espoir.
Ainsi, de l'ombre et de la lumière naît l'essence,
Sous l'éclat pur d'une lueur intérieure,
L'âme s'élève, trouvant enfin sa présence,
Dans l'union profonde de ses forces premières

Le sceau du silence

Récupération de fragments d'âme
50 par 70
50 par 70 VENDU
Dans les profondeurs où le silence régnait,
Elle s’est perdue, ses émotions emmêlées,
Sous l’eau, sa chevelure en coraux dansait,
Témoin muet de secrets jamais confiés.
Les chaînes invisibles de son inconscient,
Lourdes de doutes, l’ont retenue longtemps,
Mais aujourd’hui, elle sent en elle ce vent,
Un souffle, un élan, un réveil incandescent.
Elle longe la falaise de ses illusions,
Ces colonnes, ces piliers, bâtis de confusion,
Sous ses yeux, ils s’effritent, s’écroulent, disparaissent,
Des chimères qu’elle laisse derrière, sans tristesse.
Vers la surface, vers la lumière, elle s’élève,
Regard tourné vers l’avenir qu’elle rêve,
Le sceau du silence, enfin rompu,
Elle embrasse sa force, son âme mise à nu.
Car en elle réside une déesse endormie,
Qui maintenant s’éveille, libre, infinie,
Elle s’appuie sur ses forces, sur son essence,
Et trouve en elle la plus pure des résiliences.
Dans l'atelier de l'âme, où la toile s'éveille,
Se dessine un tableau, une histoire qui cueille.
Le pinceau, magicien, trace les contours,
De la "Récupération de fragments d'âme", un trésor.
Sur fond bleu profond, l'inconscient se dévoile,
Un océan intérieur, où l'esprit s'effeuille.
Une femme émerge, un buste de mystère,
Des cheveux coraux, vers la surface, lumière.
Vêtue de rouge, comme une seconde peau,
Son être s'habille d'écailles, un feu nouveau.
La transformation danse, la résilience respire,
Chaque fragment d'âme, comme une mélodie à écrire.
Le titre résonne, un voyage en soi-même,
Au fil des vagues de vie, où l'on s'aime.
Des petits poissons, bulles de mouvement,
Tourbillonnent autour d'elle, créant l'instant.
Les écailles, reflets d'un poisson resplendissant,
Fusionnent avec des Lotus, rouges flamboyants.
Chakras éveillés, en ouverture vers le ciel,
L'illumination surgit, éclairant l'essentiel.
Les cheveux coraux, une ascension vers le haut,
Comme des flammes, un épanouissement sans défaut.
À l'horizontale, les Lotus s'ouvrent, déployant,
Entre terre et ciel, un alignement, un chant.
Le maillot rouge, parsemé de Lotus en éclat,
Incarnation vibrante, où le feu ne s'éteint pas.
Rêve éveillé, la femme médite et crée,
Son être vibrant d'une félicité dévoilée.
Dans l'intimité de soi, le tableau respire,
Une fusion de couleurs, une symphonie à dire.
"Récupération de fragments d'âme", une poésie,
Où la toile devient le reflet de l'âme infinie."
L'ancre des mots / L'encre des mots

40 par 60 VENDU
Sous l’eau, dans la profondeur insondable du silence, elle flotte. Les pensées tournent, mais les mots se dérobent, échappant à son souffle. Quand les mots fuient, les maux s’ancrent, lourdement, tirant son âme vers les abysses. Chaque pensée non dite pèse, chaque émotion enserrée devient une chaîne invisible qui l’immobilise.
Mais sous la surface, au-delà de ce poids, la vie demeure éclatante. Elle découvre que c’est dans cette immobilité, dans ce silence profond, qu’un autre langage émerge. Une encre silencieuse, nourrie par la contemplation, se forme en elle.
Car c’est en contemplant les choses les plus simples de la vie, qu’on puise l’encre pour en écrire la plus profonde poésie.
Le murmure de l’eau, le frémissement délicat des algues, et l’éclat furtif d’un poisson qui passe tel un éclair de lumière : tout devient matière à écrire, à guérir. Alors, l’encre remplace l’ancre, les mots se libèrent, et avec eux, les maux se dissipent.

Chien bleu
50 par 50
.jpg)
flammes jumelles
50 par 50

Blue rhapsodie
50 par 50


Blue rhapsodie
50 par 50

Entre Motu Uta et Moorea, le rêve s'envole
Or izon 1
Or izon 2
40 par 80
30 par 60
30 par 60

Le chapitre est clos
115 par 145

Au temps de la valse, deux âmes se rejoignent avec douceur,
S'unissant en parfaite harmonie, tissant des liens en fleur.
Sur le tempo de la vie, elles dansent avec ferveur,
Créant des accords uniques, une mélodie qui les effleure.
Leurs mains se trouvent et s'entrelacent, une caresse si ténue,
Comme les cordes du ukulélé, elles vibrent dans la venue.
Effleurant les instants, le passé et l'inconnu,
Le temps les enveloppe, leur musique continue.
Les cordes du temps, tendues avec émotion,
Résistent aux tentations, tracent leur propre direction.
Chaque note résonne, une sublime création,
Deux cœurs en synchronie, une parfaite connexion.
Sur le flot de la vie, elles glissent avec passion,
Comme des danseurs célestes, en douce oscillation.
Leur amour devient une tendance, une délicate évasion,
Deux âmes, unies, écrivent leur histoire en vibration
Le temps de la valse
90 par 130

De fil en aiguille
145 par 115
Une femme, au visage baigné de la douce lumière du jour, se tient assise à même le sol, communiant avec la nature qui l’entoure. Elle est absorbée par son ouvrage, dans la création qui se déroule sous ses doigts agiles. Ses pensées s'entrelacent avec le fil qui danse sur le tissu, formant une trame délicate qui raconte l'histoire de sa vie.
Au-dessus d'elle, trois sternes blanches ponctuent le ciel infini, évoquant la liberté et l'envol vers l'inconnu. Un voilier solitaire navigue vers une île lointaine, représentant son voyage personnel vers un ailleurs, un destin à découvrir. Le soleil bleu, empreint d'une douce chaleur, brille comme un guide bienveillant sur ce chemin de lumière.
Au sol, trois coussins colorés reposent, chacun comme un petit fragment de vie, un patchwork d'expériences et de souvenirs. Ces coussins sont les pièces d'un puzzle complexe qui forme le tableau complet de son existence.
"De Fil en Aiguille" évoque l'idée de tisser sa propre destinée, de coudre chaque point avec soin et précision. Comme dans la vie, chaque point rapproché est un pas vers l'inconnu, une étape vers l'inévitable. La patience est la clé, tout comme le plaisir de chaque instant . Tout comme lorsqu'on se concentre sur un ouvrage, la vie se construit point après point, pas après pas.
Peu importe la destination finale de ce voyage, l'essentiel réside dans la délectation de chaque instant présent. C'est le voyage qui compte, la découverte du chemin qui se tisse sous ses doigts . Elle crée le miracle de la réalisation de son destin.

L'écume du souvenir
9O par 70
« L'écume du souvenir
La mémoire tatouée
Telle l'empreinte fugitive
Délavée par l'onde du destin
S'efface peu à peu, effritée
Les vagues emportent les souvenirs
L'écume éclabousse de lumière
Le présent de la vie, chevillée au corps
L'âme enfin respire, apaisée
Dans cet élan vers l'infini
L'être se souvient
Sur l'écume du souvenir
L'esprit déploie ses ailes, gouverné"

Aussi simple que ça !
100 par 80 VENDU


Sortir des mailles du filet
60 par 120
Exquises Marquises
65 par 100 VENDU

Barocorail
50 par 50

50 par 50
Comme un voyage en eau profonde à la rencontre de notre vrai « moi » : au delà des masques et des jeux de miroir , partir explorer nos eaux intérieures , notre univers intime …

Sortie de rang
50 par 70

Attraction
60 par 60
Tout converge vers les deux keishis blanc et gris, placés au cœur des structures en étoiles, formés par paddles, boogies et surfs multicolores.
Ils sont la représentation des polarités YANG et YIN, masculine et féminine qui résident en chacun de nous et que nous cherchons inconsciemment ou consciemment à équilibrer pour trouver l’unité et l’harmonie.
La représentation du couple nageant en est l’illustration la plus évidente. Elle fait écho à la pirogue à balancier qui serait la version transcendée de ce duo, du couple homme / femme : sa couleur blanche est évocatrice de pureté et de spiritualité . La rencontre du masculin et du féminin dans leur dimension sacrée, tel le soleil (le feu) qui pénètre l’eau, donnerait naissance à une troisième « entité »… Les trois raies font référence à cette triade. Cet animal est d’ailleurs en Polynésie un symbole de liberté, de pouvoir, de force, et de fertilité…
Le ponton, immaculé, extrêmement prégnant dans le tableau, évoque en outre la présence manifeste de l’unité en toute chose, qui s’éveille grâce à la rencontre de l’homme et de la femme, mais aussi du masculin et du féminin à l’intérieur de soi.

Directions
100 par 50
« Directions » offre l’opportunité à celui (celle) qui le contemple de poser son regard sur les différents éléments de sa composition pour figurer comme autant de métaphores de nos comportements face au flux de la vie :
S’imaginer à bord de la pirogue à balancier, reviendrait à se laisser bercer par le courant ;
S’identifier aux kitesurfers relèverait d’un choix lié à l’action, pour chevaucher les éléments en s’appuyant sur le vent afin de tracer son propre chemin ;
Rester sur le ponton permettrait de se poser dans une forme de sécurité relative… Cette option pourrait toutefois générer de l’immobilité qui risquerait de mener à de la rigidité et de la monotonie. Ces notions sont évoquées par la ligne droite horizontale et le tracé carré, suggérant également un possible « enfermement » ;
Se placer en spectateur tel le sterne blanc (en haut à gauche du tableau) donnerait de la hauteur, sans trop s’impliquer… Ce dernier plane en épousant les courants aériens , par essence éthérés. Sa queue légèrement déchirée fait allusion à un gouvernail brisé qui empêcherait une réelle implication dans la réalité concrète et dense de la vie. Cette vision est soutenue par le parti pris de la représentation de l’oiseau en filigrane…
Chacune de ces options jalonne nos existences, en fonction des situations, de notre vécu et de nos états d’être. C’est la variété de nos positionnements qui génère l’équilibre dans nos vies, tout comme la disparité des éléments de la composition de la toile en révèle l’harmonie.

Mener sa barque
70 par 70
« Mener sa barque » nous raconte l’histoire de la danse éternelle de la lune et du soleil, l’union du YIN et du YANG, de l’eau et du feu, d’où naît toute chose. Par le prisme de ce hublot qui s’ouvre comme un soleil tout rond sur ces deux enfants, se dessine l’esquisse d’un croissant de lune épousant la courbe de la perche centrale. La petite fille, symbole du principe féminin la brandit vers le ciel . La lumière de la lanterne qu’elle soutient, positionnée au centre du tableau, permet d’éclairer la voie. C’est en la suivant, que le jeune garçon peut faire avancer la pirogue…
Il s’agit de complémentarité des énergies féminine et masculine présentes en chacun de nous : sans la guidance du féminin, de l’intuitif et du sensible, le masculin s’épuiserait « en ramant à l’aveugle » ; sans l’énergie du masculin, la pirogue resterait immobile et la flamme finirait par s’éteindre.
Pour naviguer au milieu de l’immensité de l’océan, explorer l’infini des possibles, menons notre barque en écoutant notre petit voix, cette étincelle qui brille au centre de l’être …

Return again to the land of your soul
70 par 70
Tel l’œil d’une conscience ouverte sur un monde subtil, le regard se pose au travers du hublot, vers le chemin qui nous mène au pays de notre âme.
Au-delà de l’esprit du tableau, évocateur d’un paradis perdu, sa composition est riche de symboles. En premier lieu, le cercle évoque l’infini, le tout, là où tout commence et tout finit. Ensuite, se superposent deux triangles inversés : l’un - sommet vers le haut - esquissé par le ponton et la pirogue, et l’autre retourné dont la base correspond à la rive ainsi qu’à la partie horizontale du ponton Les arêtes latérales de ce dernier sont formées par les deux cannes à pêches. Ces deux triangles représentent respectivement l’élévation, la transcendance de la matière en spirituel, et la descente des énergies célestes dans la matière, l’incarnation.
En troisième lieu, le ponton figure la colonne vertébrale, siège des différents centres énergétiques dans maintes traditions, que l’être humain cherche à « activer » pour le conduire à l’éveil. Le long de la colonne s’élèvent les énergies féminines et masculines, YIN et YANG - représentées ici par les deux enfants de sexe opposé -, en perpétuel mouvement et recherche d’équilibre. La rame de couleur rouge, liée à la matière, donne le point de départ de cette élévation tout comme le ferait le chakra racine (centre énergétique de base). Cette même couleur rouge à dominante YANG, solaire, fait d’ailleurs le contrepoint du bleu YIN lié au monde de l’eau et de l’inconscient. Elle jalonne l’œuvre au travers, entre autres, des poissons (qui restent un symbole fort du Christianisme mais aussi de bonheur dans d’autres traditions , notamment pour les bouddhistes, car ces animaux ont une liberté totale de mouvement dans l’eau)…
L’œuvre évoque le lien à notre âme dans ce monde incarné, ou comment cheminer dans l’agir en accord avec l’être, dans les profondeurs du bleu de la psyché. Pour se faire, la barque bleue, située du côté « masculin » est le véhicule qui nous permet d’avancer en douceur : l’avancée, l’action mise en œuvre par la rame posée évoque un mouvement doux qui s’appuie sur le ressenti, le féminin et le sensible.
L’axe du ponton est volontairement légèrement décalé, comme pour rappeler que le mouvement c’est la vie et que les énergies YIN et YANG sont en évolution permanente vers la recherche du point d’équilibre. A ce titre, le soleil se trouve lui aussi excentré par rapport à la direction indiquée par le ponton, afin de signifier que l’essentiel n’est pas le but mais le chemin à parcourir … L’harmonie se trouve à la croisée de ce qui se vit au présent dans l’incarnation, à l’horizontale, et de ce à quoi nous aspirons en terme d’élévation, à la verticale . Evoluer en conscience sur ce ponton blanc, en T, c’est voyager vers le pays de notre âme !
Le dessin de tatouage marquisien en bordure de hublot évoque d’ailleurs le voyage, la migration, le vent porteur et la promesse d’espérance et de réussite …

Pêche vespérale à Bora Bora
70 par 50

Manattirance
70 par 70

La chimère au hublot
70 par 70
Quand le fantasme rejoint la réalité ... Une fenêtre comme un oeil, s'ouvre sur cette Vahine lascive, baignant dans un univers multicolore. Le mythe d'un paradis "perdu" s'incarne au présent dans l'inconscient de chacun par l'entremise de l'espoir : les feuilles or se déploient sur le "cadre" pour symboliser ce pont jeté entre l'observation du réel et nos aspirations rêvées.